Du retard! J'ai plein de retard dans la publication de ce blog. Il faut dire que le dernier mois a été marqué par des émeutes à Dakar et par la tenue de l'atelier d'échange du Réseau international des villes durables (mon organisation) ce qui a un peu chamboulé mon emploi du temps.
Donc, avant toutes ces perturbations (les émeutes et manifestations sont heureusement terminées), j'ai eu la chance d'avoir la visite de ma mère! Francine Roy à Dakar!
On a visité pleins de choses que je n'avais pas encore vu à Dakar, comme le phare des Mamelles, l'île de Ngor et le monastère de Keur Moussa.
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Une allée de l'île de Ngor |
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Une chaise qui se sent bien seule... |
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Petit apéro sur l'île |
Le phare des Mamelles est le point le plus haut de la ville, même si c'est pas très haut la vue vaut le détour. Une étoile Michelin.
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Le phare fonctionne encore, ça donne une
ambiance Place Ville-Marie au quartier le soir |
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Vue imprenable sur le monument de la Renaissance africaine
ou comme les gens disent ici : le monument de Wade |
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Les Mamelles est un nouveau quartier chic, comme l'illustre ces villas
en construction. |
Au monastère de Keur Moussa, un peu à l'extérieur de la ville, les moines bénédictins organisent des messes chantées en partie en wolof et accompagnées d'instruments africains comme la calebasse et le balafon. Je suis pas un gros fan des messes, mais celle-là elle avait un petit quelque chose. Aussi, les bénédictins cultivent pleins de produits sur leur terre : poulets, pamplemousses, confitures de papaye, fromage de chèvre (définitivement un produit gagnant) et de l'alcool de fruits. De l'alcool de moines, il y a comme un petit côté spécial.
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L'entrée de la chapelle |
Il y a même eu à Yoff la première compétition de la Fédération sénégalaise de surf. Musique, plage, vagues et beaucoup d'attitude étaient au rendez-vous. Il faut être bon pour participer, donc oubliez ça, j'y ai même pas pensé.
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Plage de Yoff |
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La compétition se déroule sous l'oeil sévère de ma mère |
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Et sous l'oeil concentré des juges |
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Un compétiteur en fin de vague |
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Marta et Aziz, les deux organisateurs de la compétition, souriants
comme toujours! |
Ce qui m'a le plus surpris, c'est que l'ambiance ressemblait vraiment beaucoup aux compétitions de ski que je faisais en Estrie, le rapport en les compétiteurs, l'attitude, l'attente de son tour. Comme quoi tu remplaces vagues par pente, plage par neige, et hop une compétition de ski! Même affaire.