lundi 11 juillet 2011

Festival de Jazz de Saint-Louis

À défaut d'aller au festival de jazz de Montréal, il fallait bien aller à celui de Saint-Louis. Et pourquoi pas en même temps visiter le parc de la Langue de Barbarie!

À la place de rester à Saint-Louis même, nous sommes restés au Zebrabar un campement vraiment relaxant à environ 30 minutes de la ville (jusqu'à 1h selon l'état du taxi). Planche à voile, kayak, plage, bons repas, encore des couchers de soleil, le Zebrabar c'était vraiment des vacances. Avec Annika, on a même développé un nouveau concept : le hot power napping, à venir bientôt.

Une partie du valeureux groupe de sept-places

Vue sur le campement et le tank d'un des clients, nous y reviendrons

Maison des proprios

Je me tanne jamais des couchers de soleil

Vraiment jamais

Des plages désertes, ça non plus je m'en lasse jamais, et vous?

Un petit tour de pirogue pour aller voir les oiseaux du parc.

À la rencontre des oiseaux

Gabrielle nous guide en bonne capitaine... oiseaux à l'horizon!

Des (gros) pélicans

On est aussi allé un peu à Saint-Louis pour le festival. En bons touristes, nous sommes allés directement sur le site de la scène principale (payant), où il n'y avait pratiquement personne et où un groupe jouait de la musique super intime. Le problème c'était que l'endroit était immense et que la musique aurait été appréciable sur dans une petite salle où les spectateurs peuvent pratiquement toucher aux artistes. Le groupe suivant de jazz mauritanien n'échappait pas non plus à ce mauvais combo scène/style. On est donc parti à la découverte des concerts gratuits dans les bars de la ville. Beaucoup plus de succès. Photos limitées, beaucoup de voleurs se donnent rendez-vous pour le festival.

Un groupe vraiment malade, en plus ils sont de la même famille


Un peu de Saint-Louis la nuit



Vers 3h du matin lorsque les concerts sont terminés dans les bars et sur la scène principale, les artistes se dirigent vers l'Institut Français de Saint-Louis pour un boeuf qui dure jusqu'à ce qui le sommeil emportent tous les spectateurs. On y a retrouvé le premier groupe de la soirée, qui cette fois était dans la bonne ambiance pour leur style de musique.


Au retour, je suis retourné à Dakar avec un Anglais qui était partie de sa ville du UK avec son camion, il venait juste de finir la traversée de la Mauritanie et se dirigeait vers le Mali. Depuis le Maroc (je crois) il faisait route avec Maria et Paul les propriétaires du tank, deux Sud-Africains partie de l'Allemagne avec leur campeur qui rentraient tranquillement à la maison. Ils avaient d'ailleurs une excellent machine à café, le meilleur café que j'ai bu depuis longtemps!


Le termine par cette photo d'un train, un événement très rare ici au Sénégal. J'étais dans tous mes états.

vendredi 8 juillet 2011

Ma mère au Sénégal et surf

Du retard! J'ai plein de retard dans la publication de ce blog. Il faut dire que le dernier mois a été marqué par des émeutes à Dakar et par la tenue de l'atelier d'échange du Réseau international des villes durables (mon organisation) ce qui a un peu chamboulé mon emploi du temps.

Donc, avant toutes ces perturbations (les émeutes et manifestations sont heureusement terminées), j'ai eu la chance d'avoir la visite de ma mère! Francine Roy à Dakar!

On a visité pleins de choses que je n'avais pas encore vu à Dakar, comme le phare des Mamelles, l'île de Ngor et le monastère de Keur Moussa.


Une allée de l'île de Ngor

Une chaise qui se sent bien seule...

Petit apéro sur l'île

Le phare des Mamelles est le point le plus haut de la ville, même si c'est pas très haut la vue vaut le détour. Une étoile Michelin.

Le phare fonctionne encore, ça donne une
ambiance Place Ville-Marie au quartier le soir

Vue imprenable sur le monument de la Renaissance africaine
ou comme les gens disent ici : le monument de Wade

Les Mamelles est un nouveau quartier chic, comme l'illustre ces villas
en construction.

Au monastère de Keur Moussa, un peu à l'extérieur de la ville, les moines bénédictins organisent des messes chantées en partie en wolof et accompagnées d'instruments africains comme la calebasse et le balafon. Je suis pas un gros fan des messes, mais celle-là elle avait un petit quelque chose. Aussi, les bénédictins cultivent pleins de produits sur leur terre : poulets, pamplemousses, confitures de papaye, fromage de chèvre (définitivement un produit gagnant) et de l'alcool de fruits. De l'alcool de moines, il y a comme un petit côté spécial.

L'entrée de la chapelle

Il y a même eu à Yoff la première compétition de la Fédération sénégalaise de surf. Musique, plage, vagues et beaucoup d'attitude étaient au rendez-vous. Il faut être bon pour participer, donc oubliez ça, j'y ai même pas pensé.

Plage de Yoff

La compétition se déroule sous l'oeil sévère de ma mère

Et sous l'oeil concentré des juges

Un compétiteur en fin de vague

Marta et Aziz, les deux organisateurs de la compétition, souriants
comme toujours!
Ce qui m'a le plus surpris, c'est que l'ambiance ressemblait vraiment beaucoup aux compétitions de ski que je faisais en Estrie, le rapport en les compétiteurs, l'attitude, l'attente de son tour. Comme quoi tu remplaces vagues par pente, plage par neige, et hop une compétition de ski! Même affaire.

mercredi 15 juin 2011

Benoit et Élodie au Sénégal et Siné-Saloum

Le plan original de Benoit et Élodie était de venir à Montréal, mais comme ma situation géographique actuelle est toute autre, ils ont accepté de modifier légèrement la destination et de venir passer deux semaines au Sénégal. Presque pareil...

Après quelques aventures, parfois heureuses parfois plus inquiétantes, à Dakar, nous avons décidé de nous rendre dans la région du Parc du Sine-Saloum le temps d'une fin de semaine.

Premier arrêt les villes de Joal et Fadiouth dont la dernière est complètement bâtie sur des îles de coquillages résultat de centaines d'années (voire milliers) de pêche d'huîtres. La présence de baobabs sur les îles montre bien que l'accumulation ne date pas d'hier. En fait, tout dans la ville est à base de coquillages, même les murs des maisons!

Vue très balnéaire en route vers Fadiouth

Site de pêche au large de Fadiouth

La ville de Fadiouth abrite aussi une importante communauté chrétienne qui vit en harmonie avec la partie musulmane de la ville comme semble le symboliser ce clocher d'église.


Le nom des commerces est très évocateurs de l'origine de la clientèle touristique de la ville. C'est amusant, mais ça laisse un peu perplexe.


Sur une autre île de coquillage se trouve un grand cimetière mixte chrétien/musulman présentant un décor parfait pour une poursuite nocturne d'un film d'horreur de série B. Très juste interprétation d'Élodie, il ne manquait que la nuit et la brume.



Après Joal et Fadiouth nous nous sommes payé le luxe (c'est vraiment pas donné!) d'une balade en pirogue de plusieurs heures entre les villages de Ndagane et Djifer. Nous y avons vu beaucoup de palétuviers, ces arbres qui pousse dans l'eau salée peu profonde et dans lesquels vivent une quantité impressionnante d'oiseaux, huîtres, poissons et divers animaux.

Voici des palétuviers

Quelques poses de pirogues :

Inspiration

Bonheur

et blase, fidèle à moi même...

La dernière épreuve du voyage a été le retour qui a nécessité l'utilisation de nombreux taxis brousses et de mini-cars pour rejoindre Dakar en 8h pour une distance de 160km. Mais ça aussi ça fait partie de l'expérience.

lundi 30 mai 2011

Gambie

Nous sommes allés en Gambie pour sortir du Sénégal et ainsi renouveler notre visa pour 90 jours de plus. On y allait un peu à reculons, on nous avait dit que l'ambiance n'y était pas incroyable et que la solicitation dans la rue y était pire qu'au Sénégal, on avait peine à y croire.

Alors on a évité la zone touristique du littoral près de la capitale pour aller tout au sud du pays près de la petite ville de Gunjur, là où il n'y a pas d'électricité. (Les mauvaises langues diront que ce n'est pas très différent de Dakar...)

Nous avons pris deux chambres dans un campement dans la forêt tenu par Lamine un gars vraiment détendu, très plage et palmiers, sans complexe par rapport à son mode de vie face à l'Islam. Nous étions les deux seuls clients du campement, la saison touristique ayant terminé dans le courant du mois d'avril.

Gunjur nous a donc offert des plages immenses, propres et désertes, avec de l'eau chaude et des petites vagues gentilles juste pour le look. Ce coin de la Gambie à la frontière de la Casamance est beaucoup plus vert que les environ de Dakar. La Gambie s'annonçait très agréable!

Le campement

La douche au sot.
Un matin une vache a bu toute l'eau de notre douche...

Plage pas trop dégueue


Pêcheurs sur une rivière d'eau salée


De la mangrove à la frontière de la Casamance

Le port de pêche de Kartong au sud de Gunjur

Il y avait même un bar à Kartong, avec une enseigne malade

En Gambie, on boit de la JulBrew, c'est pas incroyable mais ça fait la job

Dans la forêt derrière le campement de Lamine, il y a une production de de pommes de cajou, desquelles proviennent les noix de cajou, mais dont est ici tiré un jus super sucré qui fermente le temps de le dire pour donner une boisson alcoolisée. Il paraît même qu'on peut distiller le jus fermeté pour en faire un alcool fort! Très terreux, mais qu'en même bon.


En retournant à Dakar, on a passé une nuit à Banjul, capitale endormie de la Gambie. Il n'y avait pas grand chose à faire, mais la ville propose une arche démesurée à la mémoire du coup d'état de 1994 et notre hôtel avait de l'eau chaude. Tout ce dont on avait besoin.



En conclusion : la Gambie, c'est cool, surtout si vous vous tenez loin des resorts et... de la saison des pluies qui est autrement plus intense qu'à Dakar.